Le 7 janvier 2015 a vu la France vaciller sous les balles d'extrémistes. Bilan : 17 morts. Des policiers, des civils, des innocents massacrés au nom d'une religion.
Je pense qu'il est inutile de relater une nouvelle fois les faits. Les images ont fait le tour du monde, tout comme le slogan "Je suis Charlie". Un cri, un défi lancé à la face des extrémistes. La France est frappée, choquée mais ne cède pas. Telle une traînée de poudre, le peuple français assure sa sympathie aux familles des morts.
Mais pourquoi sont-ils morts ? J'avoue ne jamais avoir lu Charlie Hebdo. J'ai bien vu quelques couvertures qui souvent me faisaient rire, mais c'est tout. C'est d'ailleurs bien là le drame : la mort pour avoir voulu rire. A peu prêt tout est passé sous la plume des dessinateurs de l’hebdomadaire : religions, politiques, stars... Malgré les menaces, le journal continue ses publications au vitriol.
Jusqu'à ce jour où l'humour s'est fait rattraper par la mort. Fallait-il en arriver là ? 17 morts pour un dessin ? Si on n'aime pas quelque chose, il suffit de l'ignorer. Et de se dire que nous sommes tous le con de quelqu'un. J'avoue me perdre encore dans mes pensées et mon raisonnement, même plusieurs jours après ce drame.
Je ne suis pas croyant et ne pense pas le devenir un jour. Je respecte néanmoins que l'on croie en une puissance supérieure. C'est la force de l'esprit humain que de croire. Mais si un dieu existe réellement, laisserait-il vraiment ses fidèles tuer en son nom ? L'époque des guerres religieuses semble si loin et pourtant si proche. Il y a 500 ans, catholiques et protestants se déchiraient pour l'amour d'un même dieu. Avons-nous vécu la version "moderne" de ce conflit à travers ce massacre ? Je laisse à chacun le choix de son avis.
Une chose est sûre cependant : il y a un problème. Un énorme problème ancré dans notre société. Un mélange d'inaction, de peur et d'aveuglement. Après les prises d'otages et la marche républicaine du 11 janvier qui restera dans l'Histoire, se posent les questions de la suite. Le terrorisme doit cesser. Mais comment ? Alors que de nombreux rapaces profitent déjà du mouvement engendré par les attentats pour gagner leur place au soleil, d'autres engagent des actions punitives comme le groupe de hackers Anonymous. D'autres pensent à rétablir la peine de mort. Mais pourquoi menacer de mort des extrémistes qui n'attendent que de mourir en martyrs pour leurs croyances ? Certains encore fustigent le gouvernement pour son inaction. Et on peut le comprendre quand on apprend que l'un des tueurs travaillait à la mairie de Paris il y a peu...
Au final, y a t'il une solution viable au problème ? Les bombes ne font que ralentir (si peu) les actions terroristes. L'envoi de soldats sur place ? L’efficacité reste ici aussi à démontrer. Pour une tête qui tombera, combien seront derrière, prêts à prendre le flambeau de la "guerre sainte" ? Tant de questions qui resteront probablement sans réponses...
Une chose est certaine : j'ai vu un moment historique de notre pays. Le rassemblement de foules de diverses croyances, diverses professions en un tout uni face à la terreur. Et j'ai vu ce que je n'aurai jamais cru possible : une humanité soudée et faisant front. Le drame, c'est qu'il aura fallu 17 morts innocents pour que je puisse voir ça...
Je pense qu'il est inutile de relater une nouvelle fois les faits. Les images ont fait le tour du monde, tout comme le slogan "Je suis Charlie". Un cri, un défi lancé à la face des extrémistes. La France est frappée, choquée mais ne cède pas. Telle une traînée de poudre, le peuple français assure sa sympathie aux familles des morts.
Mais pourquoi sont-ils morts ? J'avoue ne jamais avoir lu Charlie Hebdo. J'ai bien vu quelques couvertures qui souvent me faisaient rire, mais c'est tout. C'est d'ailleurs bien là le drame : la mort pour avoir voulu rire. A peu prêt tout est passé sous la plume des dessinateurs de l’hebdomadaire : religions, politiques, stars... Malgré les menaces, le journal continue ses publications au vitriol.
Jusqu'à ce jour où l'humour s'est fait rattraper par la mort. Fallait-il en arriver là ? 17 morts pour un dessin ? Si on n'aime pas quelque chose, il suffit de l'ignorer. Et de se dire que nous sommes tous le con de quelqu'un. J'avoue me perdre encore dans mes pensées et mon raisonnement, même plusieurs jours après ce drame.
Je ne suis pas croyant et ne pense pas le devenir un jour. Je respecte néanmoins que l'on croie en une puissance supérieure. C'est la force de l'esprit humain que de croire. Mais si un dieu existe réellement, laisserait-il vraiment ses fidèles tuer en son nom ? L'époque des guerres religieuses semble si loin et pourtant si proche. Il y a 500 ans, catholiques et protestants se déchiraient pour l'amour d'un même dieu. Avons-nous vécu la version "moderne" de ce conflit à travers ce massacre ? Je laisse à chacun le choix de son avis.
Une chose est sûre cependant : il y a un problème. Un énorme problème ancré dans notre société. Un mélange d'inaction, de peur et d'aveuglement. Après les prises d'otages et la marche républicaine du 11 janvier qui restera dans l'Histoire, se posent les questions de la suite. Le terrorisme doit cesser. Mais comment ? Alors que de nombreux rapaces profitent déjà du mouvement engendré par les attentats pour gagner leur place au soleil, d'autres engagent des actions punitives comme le groupe de hackers Anonymous. D'autres pensent à rétablir la peine de mort. Mais pourquoi menacer de mort des extrémistes qui n'attendent que de mourir en martyrs pour leurs croyances ? Certains encore fustigent le gouvernement pour son inaction. Et on peut le comprendre quand on apprend que l'un des tueurs travaillait à la mairie de Paris il y a peu...
Au final, y a t'il une solution viable au problème ? Les bombes ne font que ralentir (si peu) les actions terroristes. L'envoi de soldats sur place ? L’efficacité reste ici aussi à démontrer. Pour une tête qui tombera, combien seront derrière, prêts à prendre le flambeau de la "guerre sainte" ? Tant de questions qui resteront probablement sans réponses...
Une chose est certaine : j'ai vu un moment historique de notre pays. Le rassemblement de foules de diverses croyances, diverses professions en un tout uni face à la terreur. Et j'ai vu ce que je n'aurai jamais cru possible : une humanité soudée et faisant front. Le drame, c'est qu'il aura fallu 17 morts innocents pour que je puisse voir ça...
Jo le geek
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